Dr. Jekyll & Mr. Hyde

Sportif mais pas que

Ce serait lui faire offense que résumer le sportif à une intelligence gestuelle. Prenez le jamaïcain Yohan Blake, 23 ans, l’un des sprinters les plus rapides au monde. En plus de son aptitude à battre des records, il cultive un goût certain pour la belle horlogerie. Sa montre Richard Mille 59-01 Yohan Blake est équipée d’un mouvement tourbillon squeletté à remontage manuel, cadencé à 21’600 alternances/h, avec une réserve de marche d’environ 48 heures. Au dos, des ponts éloxés et peints à la main en vert et jaune rappellent les griffes de la « bête », le surnom de Yohan Blake. Ses « attaques » sont réputées mortelles sur une piste d’athlétisme.

Bizarre, comme c’est étrange

C’est en partie sa faute si le Professeur Layton est au chômage. La montre Rotonde Double Tourbillon Mystérieux de Cartier éclipse les énigmes du brillant archéologue britannique (NDLR : sur Nintendo DS et Nintendo 3DS). Son tourbillon volant, qui effectue une révolution complète sur lui-même en soixante secondes, apparaît en totale suspension dans le vide, sans aucune connexion apparente avec un quelconque rouage. Vue de dos, l’illusion reste totale mais encore plus surprenante. Un cours horloger pour faire la lumière sur toute cette affaire ?

Archi-tech

Elle a  le côté latin de Robert Greubel et la fantaisie britannique de Stephen Forsey. La montre Tourbillon 24 Secondes de Greubel Forsey entraîne dans la troisième dimension. Celle où les montres dévoilent leur technique en relief. Le calibre a été entièrement développé afin d’offrir une vision en perspective dans un écrin circulaire, l’effet de profondeur étant accentué par la couleur bleu royal de la platine et des ponts intégrés. Au dos de la pièce, une découpe délicate permet d’admirer les rouages. A moins que cela ne soit une pièce du puzzle.

Rouler les mécaniques

Vous avez toujours rêvé d’être aux commandes d’un bolide ? La L.U.C Engine One H de Chopard est un véritable hybride esthétique entre mécanique automobile et haute horlogerie. Les finitions de son mouvement à tourbillon rappellent celles d'un moteur. Son allure générale se rapproche d'une planche de bord de voiture de compétition. Par un renversement à 90 degrés, elle change de visage sans modifier la direction dans laquelle elle avance. Plus qu'une métaphore automobile, une montre motorisée.

C’est encore loin l’Amérique ?

Plus très loin avec la montre Academy Christophe Colomb Hurricane Grand Voyage de Zenith. Héritière des chronomètres de marine, elle fait appel aux métiers d’art, comme l’émaillage, la gravure et la micro-peinture. Côté cadran, trois mécanismes inédits entrent en action : le barillet avec transmission fusée-chaîne (à 10h30 et 1h30), le système gyroscopique de gravity control et l’organe régulateur haute fréquence (à 6h). Côté fond, Christophe Colomb prend la pause à côté d’un sextant. Au second plan, son bateau amiral  la Santa María  hisse la grand-voile. Cap sur le Nouveau Monde !

Boîte de Pandore

Une partie de cache-cache ? La Calatrava référence 5227  possède un fond transparent protégé par un couvercle dont la charnière est totalement invisible depuis l’extérieur lorsque la montre est portée au poignet. Cadran et boîtier ont été conçus en suivant le précepte intemporel du Bauhaus : « la forme est dictée par la fonction ». Le fond du boîtier, sous le couvercle à charnière, est doté d’un verre saphir permettant au possesseur de la montre d’admirer à volonté la mécanique qui s’y dissimule. C’est l’avantage d’être dans le secret.