«Nous visons ceux qui aiment la différence», Emmanuel Vuille, CEO Greubel Forsey
Publié dans : WtheJournal.com
31.01.2014
En lançant un Quantième perpétuel lors du Salon international de la haute horlogerie (SIHH) 2014, Greubel Forsey entend proposer un garde-temps « à la fois ludique et magnifique, tout en restant fidèle à la marque de fabrique de la maison, la différence ». Réaliser un quantième perpétuel à équation du temps dont toutes les fonctions sont commandées par une seule et même couronne est une performance. Pour cela, il a fallu simplifier la correction de l’ensemble des indications et les intégrer à la couronne bidirectionnelle. Presque un jeu d’enfant pour les inventeurs de Greubel Forsey.
Aussi facile qu’un quantième simple
Malgré les très nombreuses fonctions intégrées, Emmanuel Vuille le garantit, le nouveau Quantième perpétuel à équation de Greubel Forsey est « aussi facile à régler qu’un quantième simple ». Il suffit de tirer la couronne, en vérifiant, via l’indicateur à 2h30, que la position souhaitée est bien sélectionnée. Il convient ensuite de tourner la couronne dans l’un ou l’autre sens, les différents affichages et indications défilant d’eux-mêmes sans nécessiter plus de manipulation ou de précaution. Greubel Forsey a déposé trois brevets sur ce nouveau mécanisme. Et la maison se plaît à souligner que le porteur peut jouir de son garde-temps « sans instruments ni mode d’emploi hermétique ». Quant à l’équation du temps, c’est au dos de la montre qu’elle se donne à voir. Complication astronomique parmi les plus poétiques de la sphère horlogère, elle incarne la différence entre l’heure solaire et l’heure affichée sur le garde-temps, toutes deux étant décalées d’un intervalle de quelques secondes à plus de seize minutes suivant les périodes de l’année. Cette équation du temps voit deux disques transparents superposés révélant deux courbes, l’une rouge (lorsque le soleil est en avance par rapport à l’heure indiquée sur la montre), l’autre bleue (lorsqu’il est en retard). En un seul coup d’œil au verso de sa montre, le porteur sait si le soleil retarde ou avance par rapport à la montre.
Autre nouveauté majeure cette année, Greubel Forsey lance une version sertie de son Tourbillon 24 Secondes Contemporain, une première pour la manufacture. Du cadran au boîtier en passant par les cornes, 272 diamants viennent habiller le modèle, pour un total de 9,71 carats. Quand Greubel Forsey se met au sertissage, elle ne fait pas les choses à moitié, puisqu’elle utilise des diamants « baguette » de la meilleure qualité (pureté IF / couleur D-E).
Dix ans de créations
Eminemment techniques, les créations de Greubel Forsey s’adressent à un public varié. Emmanuel Vuille s’en explique : « Notre client-type, si l’on peut parler en ces termes, est un homme plutôt jeune, qui a moins de quarante ans en Asie et plus de quarante ans en Europe. De manière générale, nous visons ceux qui savent apprécier la différence. Nos clients sont fidèles à notre marque, mais ils veulent aussi être interpellés, ils nous réclament des nouveautés ». Plutôt dynamisant comme requête pour la marque qui célèbre ses dix ans d’existence cette année. Fondée par Robert Greubel et Stephen Forsey et ayant fait ses premiers pas publics à Baselworld en 2004, la maison comptait d’abord une petite dizaine d’employés ; elle en emploie aujourd’hui 75. Comme l’idée de jubilé fait sourire Emmanuel Vuille, la société chaux-de-fonnière n’entend pas célébrer cet anniversaire avec force événements, paillettes et flonflons. « Nous sommes des montagnards et nous entendons le rester ! Nous allons plutôt nous focaliser sur ce que nous avons accompli durant ces dix années et sur ce que nous entendons encore accomplir. Nous nous remettons sans cesse en question. A ce titre, nous sommes comme un atelier de haute couture ». Avec une production d’une centaine de montres par an, la comparaison a du sens.
Côté distribution, Greubel Forsey s’appuie sur trente points de vente répartis dans le monde. Certains marchés, comme l’Allemagne et le Japon, doivent encore être développés. Notons également la Time Art Gallery Greubel Forsey, sise sur le Bund 18 à Shanghai, où les montres Greubel Forsey se partagent la vedette avec des œuvres d’art. Un projet mené en collaboration avec l’artiste Willard Wigan, sculpteur de figurines miniatures qui a déjà posé sa griffe sur la montre Art Piece 1, dévoilée en 2012, dans le boîtier de laquelle se loge une micro-sculpture visible au-travers d’un dispositif optique développé chez Greubel Forsey, grossissant de 23 fois et miniaturisé pour s’intégrer dans un volume réduit.
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