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Parmigiani Fleurier, l’immense exigence de la simplicité

Parmigiani Fleurier maîtrise tous les métiers horlogers et produit au sein du groupe l’ensemble de ses composants. La marque tire sa force de plusieurs siècles de connaissances horlogères grâce à la restauration, un art qui est au cœur de son savoir-faire.
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    Pureté et élégance pour cette Tonda 1950 sertie de 84 diamants.
    Pureté et élégance pour cette Tonda 1950 sertie de 84 diamants.
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    Le chronographe Transforma CBF, tantôt montre-bracelet, tant montre de poche.
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    Modèle Pershing Samba Madeira.
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    Détail de la cage de tourbillon du modèle Kalpa XL Tourbillon
Par : Marco Cattaneo

Heures, minutes, secondes. Trois aiguilles qui révèlent l’essence même de la mesure du temps. La Tonda 1950 de Parmigiani Fleurier est épurée, mais que de travail pour atteindre son élégante simplicité ! Design, mouvement et finitions témoignent des valeurs et du savoir-faire de la manufacture de Fleurier, l’une des rares à être totalement verticalisée : grâce aux sociétés du pôle horloger de la Fondation de Famille Sandoz, elle est en effet capable de produire et d’assembler l’entier des composants d’une montre, du cadran aux aiguilles, des rouages au spiral. Un petit miracle qu’elle répète pour chacun des 6'000 garde-temps qu’elle produit chaque année.

Avec ses quatre cornes arrondies qui se posent sur le poignet comme autant de gouttes d’eau, le boîtier de la Tonda 1950 est fidèle aux codes de la marque ; il présente ce profil ergonomique caractéristique que les artisans maison ont encore affiné pour mieux accompagner son mouvement extra-plat. Car c’est un calibre automatique épais d’à peine 2,6 mm, le PF 701, qui se loge sous le cadran couleur graphite ou blanc grené. Ce mouvement entièrement développé à l’interne permettra de nombreuses variantes, comme l’intégration d’un quantième. Ses finitions révèlent le niveau d’exigence de Parmigiani Fleurier : la platine est sablée, perlée et rhodiée, les ponts sont anglés main, le micro-rotor finement décoré. Dans sa version sertie nacre, la Tonda 1950 se fait résolument féminine : 84 diamants ornent sa lunette, son cadran est en nacre blanche ou grise de Tahiti, et son boîtier en or blanc ou rose. Quant au bracelet signé Hermès, il rappelle la qualité des partenariats que la manufacture a su tisser. Avec le sellier français bien sûr, mais aussi avec Pershing, prestigieux constructeur de yachts italien, ou encore, depuis 2011, avec la mythique Confédération brésilienne de football (CBF) dont elle est devenue l’horloger officiel.

Un air de samba

Le Brésil est donc à l’honneur grâce à deux pièces exceptionnelles qui adoptent ses couleurs avec élégance et discrétion, le vert, le jaune, le bleu. On les retrouve parfois sur les étoiles du disque des phases de lune et parfois sur les aiguilles des compteurs. La Pershing Samba Madeira mêle métiers d’art et haute horlogerie. La guitare qui orne son cadran est en marqueterie de bois, jusqu’à ses six cordes, guère plus épaisses qu’un cheveu. Quant à la rosace de l’instrument, elle accueille un tourbillon dont elle épouse la cage. La Transforma CBF est, elle, résolument polymorphe. Dans le concept initial, présenté en 2011, une même tête de montre permettait trois configurations différentes : montre-bracelet, montre de poche ou horloge de table. Dans le nouvel ensemble, on trouve deux têtes de montre, l’une à connotation sportive, un chronographe, et l’autre plus classique, un calendrier annuel.

On finira ce tour d’horizon par un passage dans l’atelier haute horlogerie. Chaque Maître horloger y est responsable de sa pièce, de l’assemblage jusqu’au montage final. C’est là qu’on crée et ajuste de grandes complications, comme ces répétitions minutes qui demanderont 300 heures de travail, et même 600 pour les carillons Westminster et leurs quatre gongs. Ou bien sûr les tourbillons. La Kalpa XL Tourbillon par exemple, dont la cage - visible sur les deux faces du mouvement - tourne en trente secondes, véritable hommage à l’art horloger avec ses composants tous anglés à la main. Ou la Pershing Tourbillon Abyss, avec ses 237 composants, son boîtier de 45 mm et son Tourbillon à 6h. Présentée à Genève lors du SIHH 2013, elle n’est fabriquée qu’à 30 exemplaires.

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Repères de marque
Date de création
1996 : création de la marque Parmigiani avec le soutien de la Fondation de la Famille Sandoz
Statut de la société
Appartient à la famille Sandoz
Direction
Jean-Marc Jacot, CEO
Michel Parmigiani, Président
Nombre de collaborateurs
600
Collections phare
  • Tonda
  • Pershing
  • Kalpa
  • Bugatti
  • Transforma
Best-seller
  • Tonda
  • Kalpa
Prix de vente publics
De CHF 6'000.- à plus d'un million
Production annuelle
6'000 pièces
Site Internet
www.parmigiani.ch
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